Kyoto Anashi

Surnom·s	Le sabre silencieux
Naissance	Île de Xouil, Hitaru-Ato
Origine	Sælfan (hybride Ælth/Æstes)
Famille	Un frère jumeau (nom non révélé)
Décès	Bataille non nommée, date inconnue
Père	Ælth inconnu
Mère	Æste esclave
Fratrie	Tokyo Anashi
Conjoint·e·s	Aucun
Enfant·s	Aucun
Tuteur·s	Mestres de Xouil
Amitié·s	Gore Sinkelk
Inimitié·s	Ennemis de l’Empereur
Espèce	Sælfan
Sexe	Masculin
Taille	Inconnue
Corpulence	Athlétique
Teint / Peau	Claire
Yeux	Noirs
Cheveux	Noirs
Particularités physiques	Immortel, régénération rapide
Signe·s distinctif·s	Aucune trace d’émotion
Ordre	Corps des Assassins de l’Empereur
Rang	Élément invisible
Date d’entrée	Âge de 33 ans
Serment·s prêté·s	Serment de silence et d’obéissance
Faits d'armes	Missions secrètes à Tundrar, défense de l’empereur, mort héroïque
Exclusion	/

Kyoto Anashi est un assassin Sælfan originaire de l’île de Xouil, au service de l’Empereur de Hitaru-Ato. Sa nature hybride, issue d’un programme eugéniste mêlant Ælths et Æstes, ainsi que sa loyauté sans faille, en ont fait une légende de l’ombre. Bien que son existence ait longtemps été tenue secrète, ses exploits ont été immortalisés par le roi Harald Kan et célébrés dans de nombreux récits mélancoliques.

Kyoto Anashi[modifier | modifier le wikicode]

Kyoto Anashi était un assassin impérial issu de la caste secrète des Sælfans, hybrides conçus par les Ælths de Hitaru-Ato à partir de femmes Æstes. Il est considéré comme l’un des plus redoutables tueurs de l’histoire connue, bien que son existence fût longtemps dissimulée au commun des mortels. Sa vie, son rôle et sa mort sont aujourd’hui documentés principalement à travers les écrits du roi Harald Kan.

Origines[modifier | modifier le wikicode]

Kyoto Anashi est né sur l’île de Xouil, un territoire isolé et fortifié au large des côtes de Hitaru-Ato, réservé exclusivement à l’élevage et l’entraînement des Sælfans. Ces derniers étaient le fruit d’un programme d’ingénierie biologique et culturelle, mené par les Ælths, visant à créer une sous-race d’assassins dociles et efficaces. Pour ce faire, des femmes Æstes furent enlevées et réduites à l’état d’outils de reproduction. Leurs enfants furent élevés dans un environnement strictement contrôlé, avec une langue imposée — un dérivé du Gengo écrit en dzærzdien — et une culture artificielle.

Kyoto fut formé dès l’enfance par des mestres aux techniques de discrétion, d’infiltration, d’élimination ciblée, de manipulation du poison, du déguisement et du combat rapproché. Il partagea cette formation avec son frère jumeau, dont il reste inséparable sur le plan fonctionnel.

Capacités et formation[modifier | modifier le wikicode]

En tant que Sælfan, Kyoto Anashi disposait de capacités physiques supérieures, notamment une régénération cellulaire accélérée et une forme d’immortalité fonctionnelle. Il maîtrisait plusieurs langues, dont :

Gengo (langue des Ælths)
Une langue hybride sans nom (structure Gengo, alphabet dzærzdien)
Wallandais
Dzærzdien
Tal
Cédoyïen
Elnastorien
Langue des signes de la confrérie des assassins

Bien que son éducation ait été strictement militaire et utilitaire, Kyoto cultivait une passion silencieuse pour l’étude des langues étrangères et des poisons, qu’il perfectionnait sans cesse.

Carrière[modifier | modifier le wikicode]

À 33 ans, Kyoto et son frère furent transférés au palais impérial de Hitaru-Ato, devenant les protecteurs invisibles de l’Empereur. Afin de maintenir l’illusion, personne ne savait qu’ils étaient deux : ils n’apparaissaient jamais ensemble, et alternaient les missions pour semer la confusion. Même au sein du palais, ils ne se retrouvaient qu’une à deux fois par semaine pour s’entraîner, partageant le même logement et le même rôle.

Kyoto fut notamment déployé en Tundrar, jeune nation née de la chute de l’Empire dzærzdien, où il mena plusieurs opérations de neutralisation et d’espionnage.

Mort et postérité[modifier | modifier le wikicode]

Kyoto Anashi mourut au combat dos à dos avec son ami Gore Sinkelk, lors d’une bataille majeure contre une horde de démons. Ensemble, ils éliminèrent un grand nombre d’ennemis avant de succomber. L’emplacement exact de cet affrontement demeure inconnu.

Si sa vie fut cachée, sa mort fut racontée : le roi Harald Kan révéla son existence dans ses mémoires, donnant naissance à une série de chansons et poèmes sombres célébrant la fidélité absolue et la solitude du tueur silencieux.